Plus d’un milliard d’euros pour la collection de Paul Allen aux enchères

La vente aux enchères, organisée par la maison Christie’s à New York, de la première partie de la collection d’art du cofondateur de Microsoft Paul Allen, décédé d’un cancer à 65 ans en 2018, a dépassé la barre historique du milliard de dollars mercredi 9 novembre. Recélant plus de 150 œuvres majeures, elle a enregistrée notamment une pluie de records pour des œuvres de Van Gogh, Cézanne ou Gauguin : 5 peintures sont entrées dans le club fermé des œuvres vendues plus de 100 millions de dollars ! La seconde partie de la vente aura lieu ce jeudi 10 novembre.

La maison de vente aux enchères Christie’s, contrôlée par la holding Artémis du milliardaire François Pinault, propriétaire du groupe de luxe Kering (dont les marques de maroquinerie, mode et joaillerie Gucci, Yves Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga, Alexander McQueen, Brioni, Boucheron ou Pomellato) et 7ème fortune professionnelle française selon le classement établi par le magazine Challenges, avait annoncé que la totalité du montant de la vente serait versée à des œuvres caritatives.

Vente aux enchères Christie's collection Paul Allen
Vincent Van Gogh, Verger avec cyprès

Paul Allen avait imaginé, avec Bill Gates, le système d’exploitation des ordinateurs personnels qui allait faire le succès de Microsoft, fondé en 1975. Il avait quitté le groupe dès 1983, du fait de problèmes de santé mais aussi d’une relation détériorée avec Bill Gates, qui devait, lui, rester aux commandes jusqu’en 2000. Paul Allen, avait signé en 2009 son « Giving Pledge », s’engageant à faire don de la majorité de sa fortune.

Vente Christie's collection Paul Allen
Cézanne Paul, La Montagne Sainte-Victoire

Du peintre-sculpteur germano-américain Max Ernst, dont la sculpture « Le roi jouant avec la reine » a été adjugée 24,3 millions de dollars, à l’Américain Jasper Johns, l’un des rares artistes vivants de la collection, dont une lithographie « Small False Start », a été vendue 55,35 millions, en passant par Diego Rivera et Lucian Freud, de nombreux records d’enchères pour des artistes sont tombés les uns après les autres. Le milliard d’euros d’adjudication a été dépassé au lot numéro 32, une sculpture d’Alberto Giacometti, « Femme de Venise III », vendue 25 millions de dollars, une somme presque banale mercredi soir, dans la salle des ventes bondée de Christie’s.

Vente aux enchères Christie's collection Paul Allen
Gauguin Paul, Maternité II

 

La cote des artistes français s’est littéralement envolée. Considéré comme un chef d’œuvre du pointillisme, le tableau le plus cher, « Les Poseuses, Ensemble (petite version) » (1888) de Georges Seurat, dont une autre version est accrochée à la fondation Barnes de Philadelphie, a atteint 149,24 millions de dollars, frais compris. Ensuite, annonciatrice du cubisme, une « Montagne Sainte-Victoire » (1888-1890) de Paul Cézanne, a atteint 137,79 millions. Des records ont également été battus pour Vincent Van Gogh, dont le « Verger avec cyprès » adjugé 117,1 millions de dollars, ou pour Paul Gauguin, dont un tableau de la période tahitienne, « Maternité II » (1899), a trouvé preneur pour 105,73 millions de dollars. Une œuvre de Gustav Klimt, « Birch Forest », a atteint 104,5 millions de dollars.

Vente aux enchères Christie's collection Paul Allen
Klimt Gustav, Birch Forest

Avec ces ventes, et celle d’un portrait de Marilyn Monroe « Shot Sage Blue Marilyn » d’Andy Warhol, parti en mai pour 195 millions de dollars, l’année 2022 devrait rester comme l’une des plus chères de l’histoire du marché de l’art. Et avec 60 lots seulement sur 150 vendus mercredi, la valeur de la collection de Paul Allen a déjà dépassé le précédent record établi par la collection Macklowe, organisée par la maison de ventes aux enchères concurrente Sotheby’s (détenue par Patrice Drahi, propriétaire du groupe Altice et 11ème fortune professionnelle française selon le classement établi par le magazine Challenges) au printemps et qui avait atteint 922 millions de dollars.

 

Cosmétiques: Joue-la comme Kate

Chez les beautystas, l’info a du faire sensation : « Tu as vu ? Kate sort une ligne de cosmétiques! ». Kate? Non, pas la future reine d’Angleterre, Kate Middleton, épouse du prince William dont pourtant tant de jeunes femmes envient et copient le look so parfait. L’autre Kate, la reine des podiums et des shootings à la réputation plus sulfureuse: Kate Moss. A 48 ans et plus de trois décennies de carrière, la « Brindille »» découverte à seulement 14 ans vient de lancer son site de cosmétiques et accessoires, Cosmoss. On y vend des sérums de beauté au CBD et collagène à 105 livres (environ 120 euros), des thés (20 livres, 23 euros) et des brumes parfumées « sacrées » (120 livres, 137 euros) qui veulent « équilibrer le corps et l’âme avec l’environnement naturel et les cycles circadiens ».

La top model britannique, connue pour son goût des fêtes et ses relations avec l’acteur américain Johnny Depp ou des musiciens rock anglais Pete Doherty et Jamie Hince, fait l’apologie d’un style de vie axé sur la nature « cosmique ». Le compte Instagram de la marque dévoile une « sélection de produits pour équilibrer et rajeunir » qui « s’inspire de l’expérience de vie extraordinaire de Kate Moss », qui est « prête à partager son voyage d’acceptation de soi et à être librement elle-même ». Chaque produit a été « méticuleusement conçu avec le bien-être en tête, en utilisant des substances puissantes et naturelles. Chaque rituel ouvre une porte vers l’équilibre, la restauration et l’amour ». Reste à savoir si l’icône de mode, surnommé à ses débuts la « waif » (« la petite enfant misérable ») à cause de sa silhouette extrêmement mince, qui a été l’une des incarnations d’une tendance aux corps très maigres dans la mode, les « heroin chic » des années 90 et début 2000, saura séduire une nouvelle génération biberonnée aux égéries de la téléréalité aux corps plantureux, sculptés par des implants et des bistouris qui n’ont rien de cosmiques.

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